Je viens de terminer «La Dame de Reykjavik» (2015 / 2018), un roman policier qui s'inscrit dans une trilogie écrite par l'auteur islandais Ragnar Jónasson. Il m'a vraiment donné envie de lire les autres tomes. En fouillant pour les autres titres, «L'île au secret» et «La Dernière Tempête», j'apprends que nous allons y explorer le passé de Hulda, son enquêtrice.
Alors, l'histoire, bien entendu, se déroule à Reykjavik, en Islande, et met en scène Hulda Hermannsdóttir, une enquêtrice qui s'apprête à prendre sa retraite. En fait, elle pensait avoir encore six mois devant elle, mais son supérieur la pousse vers la porte. Il a déjà transféré ses dossiers à ses collègues, mais Hulda réussit à obtenir la permission de reprendre un «cold case». Elle aura droit à une dernière enquête avant son départ. Elle décide de reprendre le dossier d'une jeune demandeuse d'asile russe retrouvée noyée il y a déjà un an. L'enquête initiale avait conclu à un suicide, mais Hulda croit que cette enquête n'avait pas été prise au sérieux et qu'Elena, la victime, méritait un regard nouveau sur son sort.
Hulda découvre rapidement que la mort d'Elena est survenue peu après que celle-ci ait obtenu l'autorisation de rester en Islande, ce qui rend la thèse du suicide peu crédible. En interrogeant les différents témoins, elle apprend que Katja, la meilleure amie d'Elena, également réfugiée russe, était disparue depuis plus d'un mois avant sa mort. En mettant ensemble tout les éléments qu'elle a récoltés, il devient de plus en plus évident qu'Elena a été victime d'un homicide. Les circonstances feront que Hulda ne disposera finalement que de trois jours en tout pour conclure cette enquête. Elle parviendra à découvrir la vérité sur la mort d'Elena, mais...
Je crois que je ne peux vous en dire plus sans divulguer des revirements clés du roman. J'ai vraiment été étonné par la structure du roman, on ne devine pas le déroulement de l'histoire. Jónasson a un style d'écriture simple, directe et facile à lire. Les dialogues sont courts et convaincants. La description des paysages islandais s'inscrit bien dans le récit sans être trop lourde. Comme mentionné, le roman se déroule sur trois jours seulement et on dirait que cet espace-temps nous incite à lire le roman plus rapidement.
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