C'est David Foenkinos qui m'a poussé vers ce roman en ayant rédigé la préface. Il y mentionne que Klimko nous offre un deux pour un avec ce roman qui pourrait être considéré comme deux nouvelles. Il s'agit essentiellement d'une autofiction, notamment pour la première partie. On se retrouve en Islande, où notre protagoniste travaille comme préposé auprès de personnes âgées dans une résidence privée. Pour ces personnes, il s'agit de leur dernière résidence ou maison pour s'accrocher au titre du livre. Ce qui frappe le lecteur québécois, c'est le parallèle à faire avec nos CHSLD. Le type de soins, le genre de nourriture, les employés qui y œuvrent, l'allure du bâtiment, etc. Tous les «défauts» ou «problèmes» que l'on connaît y apparaissent. Il y a aussi un étage pour les plus riches avec de meilleurs soins et de meilleurs repas.
Puis, notre préposé Hubert fera la connaissance de Roza, une résidente de la maison qui est aveugle. Ils se lient d'amitié et discute abondamment. Elle lui raconte un peu son histoire, sa vie, elle pose des questions sur la sienne. Ainsi, elle l'aide à comprendre qui il est lui-même. Dans la deuxième partie, on découvre justement l'histoire de la famille de Roza. Un parcours vers le bonheur qui s'écroule cruellement comme un château de cartes, Roza se retrouve seule... après le suicide de son père.
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