Je peux dire que le livre «Mon nom est personne» (2010) de David Leblanc sort de l'ordinaire. C'est vraiment une œuvre bizarre que d'autres qualifieraient de champ gauche. Finaliste au Prix littéraire des collégiens (Cégeps), ce recueil de 99 textes de fiction comporte plusieurs formes d'écriture, des récits, des lettres, des contes, des histoires fantastiques, des poèmes, etc. Bien que quelques textes soient réalistes et plus terre à terre, l'auteur fait preuve de beaucoup de sarcasme, d'ironie et il joue avec l'absurde. Certaines réflexions sur notre société s'avèrent intéressantes et pertinentes. Malheureusement, j'ai tout de même trouvé l'ensemble pénible à lire d'autant plus qu'il y a des dizaines de références à la littérature qui m'était inconnu. C'est uniquement pour les lecteurs qui souhaitent être déstabilisés et fréquenter une forme de littérature moins connue.
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